Liparis de Loesel

Je voudrais signaler aux amateurs qu'un excellent article sur le liparis de Loesel est paru dans le numéro d'automne n°131 de la revue La Garance Voyageuse ...
https://garance-voyageuse.org/numero-95-130/garance-voyageuse-131-automne-2020-detail.html

Effectivement article très très intéressant. J'ai appris pas mal de choses, comme par exemple qu'un des pollinisateurs du Liparis est .... Sus scrofa !!!

Et aussi que le Liparis est considéré comme le seul épiphyte indigène européen.

pmb a écrit:Effectivement article très très intéressant. J'ai appris pas mal de choses, comme par exemple qu'un des pollinisateurs du Liparis est .... Sus scrofa !!!

.

Oui, un peu massif comme insecte

Etonnant aussi ces deux variétés de liparis de Loesel suivant le type de mycorhize et les champignons associés.
Moi aussi, j'ai appris plein de choses sur cette espèce que je n'ai jamais vue et à laquelle je ne m'étais jamais intéressée.

CP26 a écrit:

pmb a écrit:Effectivement article très très intéressant. J'ai appris pas mal de choses, comme par exemple qu'un des pollinisateurs du Liparis est .... Sus scrofa !!!

.

Oui, un peu massif comme insecte  

Etonnant aussi ces deux variétés de liparis de Loesel suivant le type de mycorhize et les champignons associés.
Moi aussi, j'ai appris plein de choses sur cette espèce que je n'ai jamais vue et à laquelle je ne m'étais jamais intéressée.

Je l'ai vu dans les pannes de la Manche à Camiers (62) et bien sûr celui de Siguret près d'Embrun. Je me demande si ce n'est pas les 2 sous-espèces ?

En tout cas vers chez toi il y en a l'air d'avoir quelques stations.

pmb a écrit:Effectivement article très très intéressant. J'ai appris pas mal de choses, comme par exemple qu'un des pollinisateurs du Liparis est .... Sus scrofa !!!
Et aussi que le Liparis est considéré comme le seul épiphyte indigène européen.

Et Hammarbya ?
Tout ceux que j'ai vu me semblent parfaitement épiphytes, non ?

Oui Claude tu as tout à fait raison. Hammarbya fait son nouveau bulbe (pseudobulbe) à la surface de la touffe de sphaigne ou il pousse et au dessus de celui de l'année précédente. De ce fait il est toujours en surface et n'ai jamais dans le substrat de la tourbière. Donc pour moi (et d'autres aussi) Hammarbya et les Liparis sont les seules orchidées épiphytes de France.

Epiphyte ??? bof ! Pour Hammarbya OK mais pour Liparis je doute.

J'ai vu la sous-espèce / variété ovata en Bretagne Nord, en fin de floraison et pour la classique en Bretagne Sud et en Normandie.
J'ai d'ailleurs appris récemment que la station du nord de l'estuaire de la Seine est en grand danger (ce n'est pas vraiment étonnant quand on voit ce qui l'entoure) car le milieu s'assèche et il serait question de transférer des pieds vers la réserve sud de l'estuaire.
la station Nord avait 784 pieds en 2007 !!!!

ClaudeVincent a écrit:

pmb a écrit:Effectivement article très très intéressant. J'ai appris pas mal de choses, comme par exemple qu'un des pollinisateurs du Liparis est .... Sus scrofa !!!
Et aussi que le Liparis est considéré comme le seul épiphyte indigène européen.

Et Hammarbya ?
Tout ceux que j'ai vu me semblent parfaitement épiphytes, non ?

Je ne connais malheureusement pas l'Hammarbya ... Mais l'OFBL signale un rhizome sur cette espèce (donc pas épiphyte) alors que Liparis ne possède en plus du peudobulbe que des radicelles qui s'associe aux mousses sur lesquelles il se tient à travers un champignon (différent selon les 2 sous-espèces selon l'article de la Garance Voyageuse).

Tous les 2 ont bien des pseudobulbes par contre (2 chez Hammarbya), et le Liparis se reproduit en partie par une multiplication végétative de ses pseudobulbes qui partent en goguette lors des inondations des stations.

Pour l'Hammarbya, ce sont des bulbilles sur les feuilles qui assurent la reproduction végétative.

Il semblerait aussi que Liparis soit aussi autogame par action d'une goutte de rosée sur son labelle, qui est dirigé vers le haut...

Bien curieuses ces 2 espèces pour notre Flore !

Je me suis souvenu qu’il fut un temps où on parlait aussi de Goodyera repens comme « epiphyte » au moins par son habitat constitué de mousses . Je ne me souviens plus où j’avais entendu ça