Epipactis rhodanensis nella Liguria occidentale?

Rive del fiume Roia, bosco ripariale di salici, altitudine 15 m. Prima metà di giugno negli anni 2010-2013.

Je traduis : Epipactis rhodanensis en Ligurie occidentale ?

Berges du fleuve Roia, ripisylve de saules, altitude 15 m. Première moitié de juin, période 2010-2013.


Mon avis : cela y ressemble... ou bien peut-être Epipactis fageticola... Tu as envoyé les photos à Luciano Bongiorni?

Je peux essayer de traduire en italien ? (mon italien est un peu rouillé...)

Potrebbe essere epipactis rhodanensis. O potrebbe essere epipactis fageticola. Hai mandato la foto al signore Luciano Bongiorni ?

J'espère ne pas m'être plantée dans la traduction.... 

Pascale73 a écrit:J'espère ne pas m'être plantée dans la traduction.... 

Non non c'est tout à fait correct ! Pas si rouillé que ça   

fageticola : plus frêle, tardif et sous le couvert (et à ras de l'eau).

On dirait bien rhodanensis.

Et la Roya n'est pas si loin de nos stations de Durance, du Verdon, du Jabron...

A rechercher dans les ripisylves du Var (le fleuve, pas le département) pour faire le lien ? (si pas déjà trouvé)

Probable, même si la petite zone un peu rosée à la base du labelle, comme celle du pédicelle, ne soient pas vraiment marquées.

Olivier

Merci Alex, merci Pascale. Je comprends le français, mais je ne le parle pas.
Luciano Bongiorni ha detto: Epipactis rhodanensis con caratteri di bugacensis (piante intermedie).

Mauro, en 2014 on pourrait faire un comparatif entre les plantes de la Roya et celles du Var : Vintimille n'est pas trop loin de chez moi, et je peux te guider en Provence.

Je ne sais pas si la traduction s'impose, mais dans le doute !
"Luciano Bongiorni a dit : Epipactis rhodanensis avec des caractères de bugacensis (plante intermédiaire)"

J'ai relu hier l'article de Bongiorni sur rhodanensis (GIROS Notizie 43, janvier 2010).
Il fait un tableau comparatif entre bugacensis et rhodanensis :

Bugacensis: base du pédicelle verdâtre, jonction épichile-hypochile étroite, épichile rabattue en arrière, feuilles plus nombreuses.

Rhodanensis: base du pédicelle rose-violacé, jonction épichile-hypochile moyennement large, épichile vers le bas.

Il y avait aussi des critères sur les bractées, la présence ou non de feuilles bractéiformes, et la pilosité du sommet de la tige plus ou moins fournie, mais je ne sais plus quel critère s'applique à quel taxon... Je vérifierai ce midi.

mauro a écrit:merci Pascale.

Pregho !

Cette plante ne m'évoque pas du tout rhodanensis. Au risque de choquer :

J'y verrais plus du phyllanthes que bugacensis ou son vicariant occidentale buga rhodanensis.

arguments :

remarque d'Olivier concernant la couleur pâle de l'épichile mais aussi la couleur pâle de l'intérieur cupulaire de l'hypochile.

Les feuilles allongées en situation exposée.

Epichile allongée et pointue...

Polllinies de couleur pâle (et pas jaune contrastant).

Sur une des photos on voit des fleurs peu ouvertes vers l'apex de l'inflo, alors que les fleurs de la base d'linflo sont déjà fermées. Observation commune chez phyllanthes.

Que disent les connaisseurs de olarionensis ? Ont ils le même sentiment que moi ?

Fabien

Je vous laisse juge :

Les fleurs sont toujours très tombantes et pour la plupart très fermées , , elles sont pollinisées rapidement .... autogame d'ailleurs car le périanthe se colore de marron sans même s'ouvrir ; leur hauteur va de 15 à 30 cm  
Les photos sont toujours difficiles à faire ;

P. Delforge à vu à Oléron la variété E. olarionensis , des épipactis à fleurs nombreuses , moins pendantes et plus largement ouvertes ,

Scusate ancora per l'italiano.
Queste piante atipiche (max 20) crescono a 1-2 m dall'acqua corrente, sempre in esemplari singoli, possiedono quasi sempre foglie piu lunghe degli internodi e non superano mai i 35-40 centimetri
Proprio per questa atipicità abbiamo pensato in un primo tempo anche a E. fageticola e a E. phyllanthes, ma abbiamo riscontrato maggior vicinanza con E. rhodanensis/bugacensis.

Désolé encore pour l'italien.
Ces plantes atypiques (maximum 20) poussent à 1-2 m de l'eau, toujours seulés, possèdent presque toujours des feuilles plus longues que les internoeuds et ne dépassent jamais les 35-40 cm.
C'est justement à cause de cette atypicité que nous avons aussi pensé dans un premier temps à E. fageticola et E. phyllantes, mais nous avons trouvé une plus grande proximité avec E. rhodanensis/bugacensis.