Chypre 2013 2-pseudophrys et ophrys divers

Partie 2 : pseudophrys et ophrys divers

Voici une grosse île de la Méditerranée qui a le mérite de ne pas nous embrouiller avec les pseudophrys ! On en trouve que quatre espèces appartenant de surcroît à des genres bien différents.

Le lutea de service serait O. galilaea plutôt qu’O. sicula (labelle pendant, ni horizontal ou dressé vers le haut, lobe médian du labelle souvent replié vers le haut) :







Les trois fusca qui l’accompagnent se distinguent aisément par la base du labelle !
Avec une gorge en V chez O. cinereophila (petit labelle très genouillé) :





En plateau surélevé chez O. iricolor (grand labelle avec une grosse macule bleue, largement teinté de rouge sous son dessous) :





Plat et sans reliefs chez O. israelitica (du groupe d’O. omegaifera comme le montre aussi sa macule) :







Hors O. apifera qui n’était pas encore fleuri, les autres ophrys n’appartenant pas aux groupes d’O. mammosa et d’O. umbilicata sont aussi au nombre de quatre.

O. elegans est caractéristique par la forme de son labelle et de sa macule et par son sépale dorsal souvent allongé :





O. villosa représente ici le groupe d’O. tenthredinifera (mais sur « sa » station, seule une dernière fleur était encore identifiable) :



Enfin, le groupe d’O. bornmuelleri comprend deux taxons,
O. levantina au labelle arrondi très poilu sur les bords et avec des fleurs tombantes (parallèles, voire recourbées vers la tige) :





O. aphrodite (rattaché encore récemment à O. bornmuelleri), avec un labelle trapézoïdal, moins poilu, orienté vers l’extérieur (subhorizontal) :





Et sans peut-être ici, un hybride entre les deux :



C’est le moment de gagner la côte sud-ouest de Chypre, avec deux sites incontournables.
Celui de Paphos (conçu au IVème siècle, puis ayant subi différents séismes et autres incursions barbares, c’est un immense territoire marqué par de nombreuses civilisations, selon les vestiges retrouvés d’ailleurs assez récemment ; il est surtout connu pour ses mosaïques, très variées, car issues de différentes écoles) :.







Et celui de Kourion (un des beaux plus sites antiques de Chypre, au moins par sa situation dominante sur la Méditerranée, et dont les vestiges sont assez récents… gréco-romains cependant, donc entre le second et le VIème siècle, avec de nouveau de superbes mosaïques !) :







Sans oublier, entre ces deux sites, l’incontournable passage par le rocher d’Aphrodite (elle y serait née de l’écume de la mer) :

splendide.

Olivier, tu ménages tes effets, cette deuxième partie est magnifique !

O.elegans ressemble vachement à morisii....quelle variété....tu nous fais baver Olivier....tu t'es régalé !!!

Un groupe Pseudophrys simple à comprendre ! Incroyable ! Par contre dans les "bornmuelleri" ça n'a pas l'air d'être facile vu la variabilité des taxons...

Quand aux sites touristiques, vous avez dû vous éclater ! Veinards ! (et la nourriture ?)

2 x

(Pour Benoît : il ressemble encore plus à un de ses parents, Ophrys crabronifera de l'Argentario !)

Superbe reportage haut en couleur !

Ta dernière aphrodite est craquante à souhaits !!!

Ces pseudophrhys sont fascinantes et iricolor whaou !

Et les mosaïques ne sont pas moins captivantes !

Extraordinaires clichés !
J'apprécie d'autant plus que je n'ai jamais eu le bonheur de rencontrer les orchidées européennes.

Cette deuxième partie aussi intéressante que la première. Est-ce que les orchidées poussent sur ces lieux archéologiques ? Car j'oindre la culture à la botanique, je trouve cela top

Christophe

Non Christophe, les lieux archéologiques classiques et importants (je ne parle pas des chapelles isolées dans les montagnes) sont quasi dépourvus d'Orchidées (fauchage et entretien).

Olivier