Epipactis purpurata saprophyte (f. rosea) du Doubs (en atten

28 Août 2009, Forêt de Levier (25) :

Superbe...les même en photos que nos alsaciennes !!!! Incroyable cette couleur !

A chaque fois que je vois cette plante je suis subjugué.

J'ai montré ces trois pieds à un ami pas orchidophile pour un sou, il a réellement halluciné. "Une orchidée comme dans les pays chauds" qu'il a dit !!!

Voir aussi d'autres exemplaires, ici :


https://ophrys.bbactif.com/florilege-f51/epipactis-purpurata-epipactis-violace-t2639.htm

c' est toujours un spectacle extraordinaire de voir des pupurata "rosea".

superfabien!

Fabien

Pourquoi saprophyte (et à qui, d'abord ?) ???
Rappel : Des champignons saprophytes peuvent parfois être parasités par des plantes supérieures de la famille des Orchidaceae. Ce type de relation trophique s'appelle "myco-hétérotrophie", c'est-à-dire que le champignon est la source de carbone de la plante. On ne peut donc pas parler de plante saprophyte.

C'est craquant et.......croquant !

Personne qui ait envie de les manger ? bien confits... Mmmmmmm !

Bravo !

Berni.Scarosi a écrit:Pourquoi saprophyte (et à qui, d'abord ?) ???
Rappel : Des champignons saprophytes peuvent parfois être parasités par des plantes supérieures de la famille des Orchidaceae. Ce type de relation trophique s'appelle "myco-hétérotrophie", c'est-à-dire que le champignon est la source de carbone de la plante. On ne peut donc pas parler de plante saprophyte.

Parce que :
Retour page glossaire ⇒

Saprophyte

.

Cet article est une ébauche à compléter concernant la médecine (La médecine est une science, un art, et une technique dont l'objet est à la fois l'étude du corps humain et de son...), vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant.

Un organisme est dit saprophyte (Un organisme est dit saprophyte (σαπρ?ς pourri(huet), φ?τ? plante) s'il est capable...) (σαπρ?ς pourri(huet), φ?τ? plante) s'il est capable de se nourrir de matière (La matière est la substance qui compose tout corps ayant une réalité tangible. Ses trois états les plus communs sont...) organique (La chimie organique est une branche de la chimie concernant la description et l'étude d'une grande classe de molécules...) en décomposition.
Le saprophytisme est le fait de vivre en saprophyte.
Les micro-organismes saprophytes vivent dans l'eau (L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un...), l'air ou le sol sans dépendre d'un autre être vivant. Ils se nourrissent de matières organiques en décomposition et la transforment en matière minérale.
La plupart des bactéries (Les bactéries (Bacteria) sont des organismes vivants unicellulaires procaryotes, caractérisées par une absence de noyau...) saprophytes sont inoffensives pour l'Homme. Leur rôle principal est le recyclage (Le recyclage est un procédé de traitement des déchets industriels et des déchets ménagers qui permet de réintroduire,...) de la matière (surtout végétale) afin de maintenir l'équilibre biologique dans la nature. Certaines peuvent cependant devenir pathogènes, par exemple Clostridium tetani (responsable du tétanos).
La flore saprophyte désigne l'ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble, désigne intuitivement une collection d’objets (que l'on appelle éléments...) des bactéries nécessaires à l'organisme se situant dans les intestins. Ces bactéries symbiotiques sont indispensables pour la digestion des aliments et synthétisent de très nombreuses molécules nécessaires à la vie humaine ou animale telle que certaines vitamines.
De nombreux champignons se développent selon un mode de nutrition saprophyte et poussent sur des arbres ou des feuilles mortes. Ils participent ainsi à la formation de l'humus.
Cette capacité d'indépendance ne les empêche pas de participer à de nombreux types d'associations commensales ou mutualistes, notamment au niveau des mycorrhizosphères. La phytoremédiation (La phytoremédiation inclut toute technologie utilisant des plantes vasculaires, des algues (phycoremédiation) ou des...) a commencé ces dernières années à approfondir l'étude de ces fungi, qui influent grandement sur les différentes capacités des plantes à absorber les divers éléments contenus dans le sol. La mycorhizosphère est la rhizosphère des racines mycorhizées. Les champignons saprophytes mycorhiziens, en formant (Dans l'intonation, les changements de fréquence fondamentale sont perçus comme des variations de hauteur : plus la...) des mycorhizes où ils se nourrissent des cellules et autres déchets rejetés par les racines de la plante colonisée, induisent également un certain nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) de changements dans la physiologie des plantes, la disponibilité des nutriments, la composition des communautés microbiennes. Au-delà de la rhizosphère, les hyphes de champignons mycorrhiziens agissent comme les racines des plantes, et prolongent ainsi l'étendue de la rhizosphère en créant une nouvelle interface (Une interface est une zone, réelle ou virtuelle qui sépare deux éléments. L’interface désigne ainsi ce que chaque...) entre la plante et le sol : l'hyphosphère.
Ils jouent donc un rôle capital dans les cycles de la matière (cycle du carbone (Table complète - Table étendue), de l'azote).
Quand l'hôte est une plante supérieure, celle-ci est généralement dépourvue de chlorophylle. Neottia, Limodorum et Monotropa seraient, grâce aux mycorhizes, les seuls genres saprophytes des pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue restreinte (de l'ordre de...) tempérés.

Fabien du 25 a écrit:Parce que :

Ah ouaiaiaiais !!!!

Berni.Scarosi a écrit:

Fabien du 25 a écrit:Parce que :

Ah ouaiaiaiais !!!!

Je suis grippé faut me pardonner. Et que personne ne me demande s'il s'agit de la grippe A. la sérologie = 80 E. j'veux pas savoir.

C'est un peu comme la confiture, moins on en a plus il faut l'étaler....

Je ne suis qu' un citoyen lambda, du vulgus pecus quoi, et
j 'ai toujours cru qu' il y avait une différence entre le saprophytisme, c' est à dire organisme se nourissant de matière en décomposition et qui serait alors autotrophe et les organismes mico-hétérotrophes, comme les orchidées, une partie de leur vie ou toute leur vie, et qui comme le nom l' indique ont besoin du champignon. Elles vivent alors en parasite du champignon car d' après ce que j 'ai lu on ne connaît pas le bénéfice
que ce dernier en tire.

gratien a écrit: j 'ai toujours cru qu' il y avait une différence entre le saprophytisme, c' est à dire organisme se nourissant de matière en décomposition et qui serait alors autotrophe

De matière organique en décomposition, là c'est hétérotrophe.

gratien a écrit:et les organismes mico-hétérotrophes, comme les orchidées, une partie de leur vie ou toute leur vie, et qui comme le nom l' indique ont besoin du champignon. Elles vivent alors en parasite du champignon car d' après ce que j 'ai lu on ne connaît pas le bénéfice que ce dernier en tire.

Autotrophe : qui se nourrit lui-même, en transcription littérale (si je puis dire). Les plantes chlorophylliennes sont autotrophes dans la mesure où elles fabriquent leur matière organique à partir d'éléments minéraux et gazeux.
Ici, comme il s'agit de champignons, on écrit myco-machintruc.
Désolé pour le petit "cours" (un court cours ?), mais j'ai l'impression que les notions partent en vrille, là ?

Oui, tu as raison Berni; j 'ai posté un peu n 'importe quoi et
j 'aurais dû me relire. Mais les orchidées sont bien quelque part parasite du champignon, celui ci donne, mais que reçoit il en retour ? En quelques mots ça profite pour l 'orchidée.

Rhellicanus a écrit:C'est un peu comme la confiture, moins on en a plus il faut l'étaler....

Mouais...

Bon si ce message m'était destiné, la confiture je n'étale pas, je la conserve en gros bocaux.


Bref...

Sinon, Berni, ce qui suit, c'est cadeau :

Delforge "Guide des orchidées d'Europe", p.82, "Epipactis purpurata" :

Sic : "Des individus rarissimes, devenus semble-t-il, saprophytes , peuvent être complètement dépourvus de chlorophylle ; ils sont alors teintés de rose ou de violet + ou - pâle"


Quel est donc le champignon qui rendrait cette belle orchidée dépourvue de chlorophylle, mycotrophe ?
Si tu as un nom, j'enregistre et je serai satisfait à l'idée d'avoir quelques connaissances supplémentaires avant de me coucher ce soir (la perche est tendue).

Si non, par défaut, je reste sur saprophyte.

gratien a écrit:Mais les orchidées sont bien quelque part parasite du champignon, celui ci donne, mais que reçoit il en retour ? En quelques mots ça profite pour l 'orchidée.

Oui, forcément, l'orchidée parasite le champignon en lui dérobant de la matière organique, qu'il a, lui, récupéré soit directement dans l'humus (pour simplifier), soit auprès d'autres plantes par l'intermédaire des mycorhizes. Les Orchidées non chlorophylliennes de base (Epipogon, Corallo, Neottia,...) sont exclusivement parasites, pour les autres, cela ne concerne que des individus achlorophylles comme ces Epipactis.

Fabien du 25 a écrit:Sinon, Berni, ce qui suit, c'est cadeau :

Delforge "Guide des orchidées d'Europe", p.82, "Epipactis purpurata" :

Sic : "Des individus rarissimes, devenus semble-t-il, saprophytes , peuvent être complètement dépourvus de chlorophylle ; ils sont alors teintés de rose ou de violet + ou - pâle"

C'est qui ce Delforge ???
De nombreux auteurs du siècle précédent faisaient cet amalgame entre plantes sans chlorophylle et saprophytisme...

Fabien du 25 a écrit:Quel est donc le champignon qui rendrait cette belle orchidée dépourvue de chlorophylle, mycotrophe ?
Si tu as un nom, j'enregistre et je serai satisfait à l'idée d'avoir quelques connaissances supplémentaires avant de me coucher ce soir (la perche est tendue).

MA Selosse te renseignerait bien mieux que moi car il recherche sur ce sujet (il a publié dans l'Orchidophile). Dans une étude sur Neottia, ont été trouvées pas mal d'espèces dont des Truffes, et il a publié récemment sur Epipogon et ses relations mycotrophiques (étude à laquelle j'ai très modestement participé).

Merci Berni