Cerdagne Juillet 2015

Maintenant que les vacances sont derrière nous, il est bien temps de faire profiter les autres de ce qu'on a pu découvrir ou redécouvrir pendant l'été.
Ma première destination était la Cerdagne, dans les Pyrénées Orientales, où malgré la chaleur torride, j'ai eu plaisir à crapahuter.
Alors, je vous propose de me suivre dans mes pérégrinations.

Et pour commencer, sur les crêtes des Puigmal (de Sègre et d'Err).

Au sortir de la voiture, bel accueil par Persicaria alpina

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La balade commence par un sentier en rive droite du torrent bordé de Carduus carlinoides et Sesamoides pygmaea

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La montée sur les crêtes se fait par le sentier qu'on voir dans ce vallon.
Nous avons quand à nous délaissé ce sentier pour monter dans la pente plus à gauche au milieu des éboulis dans l'espoir de trouver quelques espèces particulières et bien nous en a pris car nous avons trouvé  Jacobea leucophylla, Linaria alpina subsp alpina (pas une rareté mais toujours tellement belle), Xatardia scabra, Viola diversifolia, Pedicularis pyrenaica et même quelques isards.

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Bien que très minérales, les crêtes recèlent quelques trésors (gentianes, érigérons, silènes etc) et en particulier toute une panoplie de saxifrages :
Saxifraga pubescens, Saxifraga geranoides, Saxifraga bryoides, Saxifraga exarata subsp exarata (Ah ! Les saxifrages pyrénéens !)

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La vue du sommet  du Puigmal d'Err ...

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J'ai gardé pour la fin la merveilleuse Ranunculus parnassifolius, notre principal espoir (pas déçu) de la journée ...

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Il faut bien redescendre un jour ou l'autre malheureusement.
Les buissons de rhododendrons encore fleuris et la splendide Saxifraga aquatica sont une belle consolation.

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A SUIVRE ...

SUITE ...


Continuons avec une journée près du Pas de la Casa, horrible station de ski (et quand je dis horrible, c'est vraiment HORRIBLE), à la frontière d'Andorre.
Mais de là, on peut prendre des sentiers qui s'éloignent loin des remontées mécaniques et empruntent de magnifiques vallons avec de beaux rochers et une flore toujours aussi riche.
Cela commence par une zone humide couverte de dactylos, de grassettes à grandes fleurs et plein de choses intéressantes, comme Gymnadenia nigra subp gabasiana, Pedicularis mixta, Ranunculus aconitifolius.

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Puis, le sentier commence à monter, bordé de rhododendrons et autres belles fleurs : Saxifraga geranioides (déjà montré mais tellement beau !), seul ou dans un bosquet de rhododendrons, Viscaria alpina, Linaria alpina subsp petraea, et Ranunculus pyrenaeus, un peu l'équivalent de notre renoncule de Kuepfer qui pousse juste à la fonte des névés.

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Après le Col des Isards (où nous n'avons pas vu d'isard), un plateau ascendant recouvert de Trifolium alpinum (dont quelques blancs) permet d'accéder au Pic Negré d'Envarila.
Au passage, nous repérons une jolie arête rocheuse bien attirante pour la descente.

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Nous voilà au sommet où nous trouvons Spergularia rubra

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Au retour, nous sommes encore gâtés avec entre autres, Ajuga pyramidalis (Jamais vu un aussi beau !), Gentiana pyrenaica, Primula integrifolia, Androsace halleri (les locaux l'appellent Androsace carnea et sur Flora Gallica, c'est halleri) et Gentiana alpina ...

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Je terminerai par cette étonnante aiguille rocheuse dont la face recouverte d'un lichen jaune vif donne l'impression d'avoir été peinte.

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A SUIVRE ...

SUITE ...

La Cerdagne est à cheval sur la France et l'Espagne.
C'est du côté espagnol que nous nos pas nous conduisent ensuite, vers la réputée Sierra de Cadi, formidable barrière de calcaire.
Il faut commencer par une montée toute douce dans une forêt de pins au sol rouge brique, presque rouge vif en suivant un sentier si agréable que c'est un plaisir de marcher, bien qu'il fasse une chaleur torride.
On y trouve entre autres Prunella grandiflora, Teucrium pyrenaicum et Paronychia kapela











Ceci nous mène à une grande prairie sur un plateau d'où la vue se dégage sur la Sierra de Cadi, large falaise entrecoupée de quelques canyons.
Notre intention est de remonter le fameux Canal de Cristal qu'on nous a fortement recommandé.





A partir de là, la montée commence à être un peu plus raide (d'autant que la température augmente), agrémentée de quelques plantes comme Crepis pygmaea ou Xatardia scabra, plus avancée que l'autre jour au Puigmal.





Au pied du canal, avant d'entrer dans le minéral pour de bon, quelques Eryngium bourgati et une ancolie qui malgré les apparences n'est pas celle des alpes mais Aquilegia viscosa.







Maintenant, ça devient sérieux !



C'est difficile à imaginer mais même ici, on peut encore voir quelques espèces végétales :
Reseda glauca et Silene borderi





La fournaise devient si intenable que nous renonçons à atteindre le sommet du Canal de Cristal (pourtant plus si loin que ça) ...
Demi-tour ...
On aperçoit tout en bas, la prairie où nous étions tout à l'heure.



Peut-être une autre fois ?

Au retour, nous faisons le crochet jusqu'aux environs de l'entrée du tunnel pour Barcelone, où l'on m'a indiqué une station (impossible à dénicher sans des explications détaillées, même avec un GPS à mon avis) où l'on trouve Saxifraga longifolia (malheureusement aucun fleuri), Antirrhinum molle et Ramonda myconi, trois plantes qu'on ne voit pas dans les Alpes.







A SUIVRE ...