Aide à l'identification :Gymnadenia S.S
Dim 27 Juin 2010 - 10:02
Gymnadenia au sens strict
Orchidées présentant une inflorescence allongée, plus ou moins cylindrique, fleurs généralement rose, plus ou moins foncé, parfois blanches.**********************
Gymnadenia conopsea
Florilège
C'est certainement l'espèce la plus commune. Eperon beaucoup plus long que l'ovaire, recourbé vers le bas. labelle nettement trilobé au lobe médian souvent aussi long que les latéraux (mais pas systématiquement)
Valérie, Haute- Normandie , le 1 juin 2008 :
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Gymnadenia odoratissima
Florilège
Fleurs plus petites, éperon plus court ou aussi long que l'ovaire, labelle faiblement trilobé à lobe médian souvent plus long que les latéraux. Floraison un peu plus tardive (Sur les mêmes stations, G. odoratissima commence à fleurir quand G. conopsea en est quasiment à la fin).
Odeur forte de vanille.
OlivierTourillon ;Alpes, le 24 juin 2008 :
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Gymnadenia pyrenaica
Florilège
Le nom utilisé ici est celui généralement utilisé dans la littérature mais il semble régner une certaine confusion quant à l'identité du vrai G. pyrenaica.
Une description sous le nom de Gymnadenia mediocris serait en cours pour les plantes de l'Aveyron (Souche, 2009)
Taxon semblant intermédiaire entre les deux premiers avec un éperon un peu plus long que l'ovaire. Répartition mal connue du fait de la confusion avec G. odoratissima dans certaines zones.
Lapanouse de Cernon par Philippe
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Gymnadenia densiflora
Taxon souvent considéré comme écotype d'altitude plus tardif que G. conopsea. Il s'en distingue par une inflorescence plus grande portant beaucoup plus de fleurs.
Il pourrait être considéré comme espèce à part entière dans certaines publications futures.
Olivier Gerbaud donne les indications suivantes pour distinguer les deux espèces :
La phénologie (densiflora est sensiblement plus tardif) et le milieu (toujours calcaire et humide pour densiflora... mais c'est parfois vrai aussi pour conopsea).
C'est sans doute au niveau des feuilles que l'on peut s'en tirer :
il existe une vrai rosette basale de feuilles, nombreuses et beaucoup plus larges, chez densiflora.
Pas de rosette et des feuilles presque distiques chez conopsea.
Notons également que les deux espèces seraient génétiquement distinctes.
OlivierTourillon Alpes, zone humide de basse altitude , le 28 juin 2008 :
Olivier Gerbaud : G. densiflora à gauche, G. conopsea à droite
Gymnadenia conopsea
Florilège
C'est certainement l'espèce la plus commune. Eperon beaucoup plus long que l'ovaire, recourbé vers le bas. labelle nettement trilobé au lobe médian souvent aussi long que les latéraux (mais pas systématiquement)
Valérie, Haute- Normandie , le 1 juin 2008 :
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Gymnadenia odoratissima
Florilège
Fleurs plus petites, éperon plus court ou aussi long que l'ovaire, labelle faiblement trilobé à lobe médian souvent plus long que les latéraux. Floraison un peu plus tardive (Sur les mêmes stations, G. odoratissima commence à fleurir quand G. conopsea en est quasiment à la fin).
Odeur forte de vanille.
OlivierTourillon ;Alpes, le 24 juin 2008 :
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Gymnadenia pyrenaica
Florilège
Le nom utilisé ici est celui généralement utilisé dans la littérature mais il semble régner une certaine confusion quant à l'identité du vrai G. pyrenaica.
Une description sous le nom de Gymnadenia mediocris serait en cours pour les plantes de l'Aveyron (Souche, 2009)
Taxon semblant intermédiaire entre les deux premiers avec un éperon un peu plus long que l'ovaire. Répartition mal connue du fait de la confusion avec G. odoratissima dans certaines zones.
Lapanouse de Cernon par Philippe
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Gymnadenia densiflora
Taxon souvent considéré comme écotype d'altitude plus tardif que G. conopsea. Il s'en distingue par une inflorescence plus grande portant beaucoup plus de fleurs.
Il pourrait être considéré comme espèce à part entière dans certaines publications futures.
Olivier Gerbaud donne les indications suivantes pour distinguer les deux espèces :
La phénologie (densiflora est sensiblement plus tardif) et le milieu (toujours calcaire et humide pour densiflora... mais c'est parfois vrai aussi pour conopsea).
C'est sans doute au niveau des feuilles que l'on peut s'en tirer :
il existe une vrai rosette basale de feuilles, nombreuses et beaucoup plus larges, chez densiflora.
Pas de rosette et des feuilles presque distiques chez conopsea.
Notons également que les deux espèces seraient génétiquement distinctes.
OlivierTourillon Alpes, zone humide de basse altitude , le 28 juin 2008 :
Olivier Gerbaud : G. densiflora à gauche, G. conopsea à droite
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