Les Orchidées de France [Dusak, Lebas, Pernot]

J'ai acheté cet ouvrage hier... J'ai d'abord été surpris de la classification des orchidées dans lce livre puis après avoir un peu lu en diagonal j'ai mieux saisi la logique. Je l'emmène dans mes bagages de vacances (même si je reste en Suisse!!!) pour mieux y jeter un oeil. :cyclops:

Je vais le commander aussi .

Merci pour l'info Geo !

bonjour,
je le possède depuis un peu plus d'une semaine et mes principaux constats sont:
-pratique car ne tiens pas trop de place dans le sac
-bonne description des espèces
-sur le terrain, ( devant des épipactis qui m'ont posés problème ), les différentes espèces n'étant pas consécutives, la recherche des pages s'est révélé un peu contaignant au départ.

très bon ouvrage malgré tout, à avoir avec soit.

jean

Moi aussi il m'intéresse fort et je cours l'acquérir.

Pour les dactylos, epipactis et compagnie ce sera plus judicieux que tes conseils précédents, Geo, car il n'y avait pas le nom des auteurs...:pff:

Philippe a écrit:En plus, et là j'ai vraiment fait des bonds au plafond : les auteurs devraient peut-être apprendre la signification du mot "endémique" parce que c'est à se plier de rire.

Ouah, vas-y, raconte, on veut rire, moi aussi (en fait, les autres, je sais pas ?) !!!
Je te le demande parce que c'est un livre (Olivier, si tu me lis !) que je n'achèterai pas.

Je vais être patient,
mes enfants me l'on offert pour la fëte des pères,
mais à Allevard, c'est la cambrousse: nous avons déjà les orchidées, mais pas cet ouvrage: une semaine d'acheminement est incontournable.
(je pense avoir compris que Jean-Marc défendait aussi un éventuel brülot, mais pas un quelconque bouquin: si c'est le cas, il a raison).
Nous allons aussi attendre les traductions de Lorenzo,
mais si vraiment cet ouvrage, ainsi que présenté plus haut, passe par des "détails" morphologiques, alors bonjour la régression et bienvenue à l'obscurantisme génétique.
Mais , je n'ai ni lu, ni vu cet ouvrage:
Donc prendre ces commentaires "en suspens".

j'ai consulté ce livre en librairie où il est disponible ( 6 exemplaires ) je n'ai trouvé qu'un attrait : il tient dans la poche , mais je préfère l'OFBL dont j'ai acheté la 2 édition .

Philippe a écrit:Il suffit que tu lises la page scannée au dessus !

Yes, j'avais survolé !

Depuis quand O. eleonorae est-il endémique de Corse et Sardaigne ?
Endémique voulant dire qu'on ne le trouve que là ! Et c'est quoi alors en Tunisie ?

Je suppose que c'est en rapport avec la délimitation géographique choisie pour le livre...

Et ce n'est qu'un exemple, il y en a d'autre du même type (je te fais grace des aurelia and co)

Dans la même page, je lis que l'O. funerea est endémique du sud de la Corse. Comment appellent-ils donc ceux du centre, voire ceux du nord ? C'est vrai, c'est rigolo ! Mais pas étonnant vu l'un des auteurs Lui et la cartographie ont toujours fait deux, parfois trois

Le plus drôle c'est Epi tremolsi (je cite) :En France dans le Sud-Est, semble endémique de cette région, mais a été signalé en Espagne :pff:

D'où il a été décrit, soit dit en passant.

Je suppose que les photos sont correctes, Pernot et Lebas assurant de ce côté là ?

Philippe a écrit:

Berni.Scarosi a écrit:Comment appellent-ils donc ceux du centre, voire ceux du nord ?

Ils appellent selon les traditions delforgiennes, ce n'est ni plus ni moins qu'un résumé des belges !
Pour les photos elles sont correctes sans plus mais on peut regretter que de nombreuses espèces ne soient présentées qu'avec une seule photo, qui plus est de petite taille.

Il est évident que pour les photos il est préférables de regarder nos florilèges ou notre galerie qui sont de bien meilleure qualité.

Je parlais du centre et du nord de la Corse !
Pour les photos, tu as raison, mais pas facile à consulter sur le terrain, ton truc, pour l'instant.

La dernière guide des orchidées italiennes a été publié en 2002, déjà vieille à cause de problèmes systématiques. Apres, le vide absolu! Et vous vous plaindrez de la publication d'une nouvelle guide, peut-être pas parfaite? Chers amis d’Oltralpe, vous avez de la chance a vivre dans un pays où il’ya ancore l'édition d’ouvrages naturalistiques (chez nous elle est mort depuis longtemps), qui laisse de la place soi pour les publications scientifiques soi pour celles plus didactiques pour un public plus large. Vous aussi, devant votre premiere orchidée, ne saviez pas ce qu'elle était!
Eh bien,certainement ce guide aurait pu vous convenir, et au fil du temps une “ Delforge”, une “OBLF2” etc etc. Je ne me sens pas de chercer des poux partout, surtout dans un monde "malade" comme le nôtre qui éloigne de la beauté naturelle avec un bombardement cathodique
et de consommation.
Salut tout le monde Lorenzo (celui-là des” balles en giostra”).
Pour terminer une bonne nouvelle: juste paru , apres des annees d’absense, "Orchidées de l'Italie"!

Ouf, quelle fatigue traduire………………mannaggia alla pupazza

Merci Lorenzo pour votre avis.

Pouvez-vous nous donner une liste des quelques ouvrage d'Italie ?

Il ne faut pas que la barrière des langues soit une barrière pour notre amour des orchidées.

Rhellicanus

Cher Rhellicanus, domain je ferai mes devoirs!!!
Bonne nuit tout le monde
Lorenzo

Merci Lorenzo,

j'ai cependant en mémoire quelques parutions récentes qui me semblent assez correctes (mais, il est vrai, sans iconographie, ou si peu):
une cartographie de G. Perrazza (pour le Trentin/Haut-Adige),
et une autre de P. Grünanger pour l'Italie (dans laquelle il annexe la Corse!!!).

Amicalement,

Olivier.

Ciao Olivier, la nouvelle guide est aussi un'ouvrage de Grunanger et autres membres du GIROS (Groupe Italien de Recherche d'Orchidees Spontanees). Grunanger, il'Ya trois-quatre ans, a mis a point une premiere revision des orchidees italiennes, qui va constituer, apres mise a jour, la section des orchidees dans la nouvelle edition de la Flore italienne de SAndro Pignatti, qui vient de paraitre.

Merci lorenzo,

je suis surtout heureux d'apprendre que notre ami Paolo est encore dans vos "bons papiers" et actif.
(je ne sais traduire ce vocable de chez nous, pardon).

Amicalement,

Olivier.

L'Italie a eu la chance de voir paraître nombre de publications régionales de bonne qualité, bien que variable, à une époque où, en France, n'existait que quelques ouvrages traduits.
Quant au GIROS, je l'ai connu à ses débuts et guidé dans quelques stations magiques du Gargano. Souvenirs amusés d'Italiens du Nord se déplaçant avec méfiance dans le "Farwest" (sic) que représentait pour eux le Mezzogiorno. Discussions épiques sur je-ne-sais-plus quelle spécialité de Bologne, dont tel restaurant préparait les meilleures du monde (je ne pense pas que la fabrication dépassât de beaucoup les frontières de la capitale de l'Emilie-Romagne).
Sympas, très sympas

Olivier GERBAUD a écrit:et une autre de P. Grünanger pour l'Italie (dans laquelle il annexe la Corse!!!).

Ce n'est pas illogique, Olivier, biogéographiquement parlant. Ici, on annexe bien le territoire de Llivia.

Je tiens à préciser que je n’ ai aucun avantage à retirer de la vente de ce livre mais je voudrais réagir aux propos déjà tenus car je trouve certaines critiques très excessives. Il faut d’ abord rappeler que ce livre est avant tout un guide à l’ usage du promeneur comme le précise l’ avant propos et les premières pages de l’ ouvrage. Il est destiné à faciliter la découverte des orchidées sur le terrain pour les débutants. Les quelques généralités qui sont données dans les premières pages suffisent à planter le décor. Il n’ a pas la prétention d’ être un recueil de données scientifiques et les auteurs renvoient dans ce but vers d’ autres ouvrages dits « généraux » listés en bibliographie et sur lesquels les spécialistes s’ accordent pour les prendre comme références.

Le spécialiste ne trouvera pas en effet la littérature et le découpage systématique auquel il est habitué dans les monographies déjà publiées pour accéder aux différentes espèces. Vous (spécialistes) abordez la lecture de ce guide avec votre expérience de plusieurs dizaines d’ années de pratique traquant depuis ce temps le plus infime indice sur les spécimens qui vous passionnent et n’ avez plus, à mon avis, le détachement suffisant pour vous mettre à la place du débutant auquel ce guide est destiné. Quand on débute, la rigueur scientifique n’ intervient qu’ au second plan et la façon d’ entrer en orchidophilie ne passe pas forcément par l’ étude de la classification systématique et le passage en revue de toutes les espèces, sous espèces et formes diverses des orchidées. Combien de novices se sont découragés à essayer de s’ y retrouver dans un Delforges ? Il y a 25 ans j’ aurais été heureux d’ avoir à ma disposition un guide de cette nature sur le terrain alors que je disposais chez moi des deux tomes du Landwehr et plus tard du premier Delforges, et qu’ au retour d’ une balade pour décrypter un spécimen, il fallait attendre le développement des photos argentiques afin de les comparer aux images des livres et interpréter les descriptions.

Quant à sa méthode de détermination d’ identité par des entrées non basées sur la classification : pourquoi pas ?

Certains guides naturalistes d’ identification des plantes ont leurs entrées organisées par couleurs des fleurs et ont semble-t-il prouvé leur efficacité auprès des débutants. Comme je le rappelais dans mon premier post signalant l’ édition de ce guide, c’ est surtout à l’ usage sur le terrain et pas forcément à sa lecture dans le salon que peut se démontrer son utilité pour le promeneur non aguerri aux orchidées et intéressé par leur découverte. Je pense que ce sera surtout à eux –débutants- de donner leur avis après exploitation en vraie grandeur avant qu’ ils se tournent vers les « bibles » orchidophiles pour approfondir leurs connaissances. Sans l’ avoir mis en œuvre en situation il est bien difficile de juger, ça me paraît quand même pouvoir participer à une bonne préparation pour appréhender ensuite la complexité de ces plantes.