Ophrys sp. Chlorantha

Bonjour,

Un rapide passage dans le Var ce samedi m'a permis de trouver quelques beaux spécimens d'Ophrys.

Voici tout d'abord celui qui m'a fait la plus forte impression.
Difficile de le déterminer avec certiture. Il était en compagnie d'Op. araneola et Op. arachnitiformis



D'autres images sur ma galerie photo du jour
http://imagesnature.free.fr/galeries/var_070310/galovar070310.php

Qu'en pensez-vous ?

Olivier

Un seul commentaire :
"OH la vache !!!!!!!!"


désolé mais c'est ce qui m'est instantanément venu à l'esprit !

Whaou c'est magnifique !!!

Dites moi ce que c'est ?

Excellent, un spécimen hypochrome sauf au niveau de la macule!

J'ai jamais vu ça, mais au niveau des proportions label/périanthe je dirais plus arachnitifomis qu'aranéola. Ca resemble d'ailleurs fortement aux photo 1 et 2 que tu as mis aujourd'hui dans la section identification.


Olivier

Ssalut

Taing, comme Philippe ! Y'a quand même des vénards !

A+

Magnigiques photos et sur le site également impressioné par la qualité. Spécimen photographié superbe tout simplement ya pas d'autre mot.

C'est vraiment incroyable !!! Je viens de passer un bon moment a contempler cette photo.... quelle trouvaille !!
Pensez vous que ce genre de specimen peut se retrouver d'une saison a l'autre ???

Bonjour,
C'est magnifique,
Tu as fait preuve d'une grande maîtrise pour la prise de vue.
Avec quel objectif as-tu pris cette photo?
Nous envisageons aller dans le var ces jours-ci, presqu'île de Giens,
penses-tu que l'on peut trouver ce genre de spécimen dans cette région? merci.
Félicitations.

Bonjour à tous,
J' en profite pour poser une question de profane qui me taraude depuis les années où j' ai commencé à m' intéresser à cette flore.
Quand je suis passé de la doc. Landwehr -déjà assez détaillée et qui constituait une référence à l' époque-, à celle de Delforge, le nombre de taxons différenciés dans cette dernière m' avait beaucoup impressionné. J' estimais en effet que les différents spécimens assez nombreux sur les quelques stations que je visitais régulièrement, constituaient des variations d' une même espèce. Les ressemblances troublantes avec des taxons décrits comme étrangers m' ont toujours laissé perplexe sur le nombre d' espèces à distinguer, notamment chez les ophrys.
La façon de nommer chaque orchidée présentant une légère différence avec ses congénères m' a toujours laissé rêveur; et je pense ne pas être le seul amateur orchidophile à éprouver ce genre de sensation troublante.
Cette branche de la botanique est elle vraiment aussi complexe que certains veulent l' affirmer ou bien ces derniers se complaisent ils à y trouver des complications ? Là où l' amateur n' y voit qu' une variante, existe-t-il bien une ou plusieurs raisons (de nature scientifique, j' imagine) de nommer différemment des orchidées semblables sous prétexte qu' elles croissent dans des stations disjointes ?
Je me fais volontairement provocateur, car quand on nous affirme que les graines sont si minuscules qu' elles peuvent être véhiculées loin de leurs bases, les conditions favorables à leur croissance ne me paraissent pas exclusive d' une région.
Les reclassements périodiques ne font qu' ajouter des raisons de douter de l' intérêt à s' escrimer sur le détail qui nécessiterait qu' on fasse la différence sur des spécimens voisins.
Est-ce vraiment justifié au dela d' un cerytain point ? Je vais jusqu' à me demander s' il n' y aurait pas chez certains la volonté d' entretenir une certaine mythification autour des orchidées ?
Si c' était le cas, pourquoi ? Serait-ce un domaine réservé à un nombre restreint d' initiés ?

C'est l'éternel problème de ceux qui veulent à tout prix diviser les espèces (j'en ai parlé dans un autre post hier je crois) et de ceux qui préfèrent rassembler.
Parmi les diviseurs (splitter en anglais dans le texte) nous trouvons notamment Delforges, très réputé pour cela et pour lequel j'ai vu passer le qualificatif de "publikator" sur apifera, ce qui est très évoquateur de son insatiable envie de mettre un nom sur tout ce qui a un poil de travers (l'augmentation du nombre d'espèces d'une version à l'autre de ses bouquins en devient risible, sans parler de certaines erreurs MO-NU-MEN-TA-LES)

Olivier Tourillon a écrit:Bonjour,

Un rapide passage dans le Var ce samedi m'a permis de trouver quelques beaux spécimens d'Ophrys.

Voici tout d'abord celui qui m'a fait la plus forte impression.
Difficile de le déterminer avec certiture. Il était en compagnie d'Op. araneola et Op. arachnitiformis



D'autres images sur ma galerie photo du jour
http://imagesnature.free.fr/galeries/var_070310/galovar070310.php

Qu'en pensez-vous ?

Olivier

Super la photo.
Le spécimen est exceptionnel à mon avis, à cause de la macule sur ce labelle chloranta et son caractère qui concerne l' ensemble du plant. Il serait intéressant de voir comment évolue ce spécimen sur la station, au fil du temps, si tu as la possibilité de la retrouver, ce qui n' est pas évident.
Bravo, et merci de faire partager ta découverte.

Pfiouuu, j'suis tellement à l'ouest avec cette orchid que j'en ai même oublié ma question initiale: as-tu une idée de l'espèce ?

Terrible cet individu

Philippe a écrit:C'est l'éternel problème de ceux qui veulent à tout prix diviser les espèces (j'en ai parlé dans un autre post hier je crois) et de ceux qui préfèrent rassembler.
Parmi les diviseurs (splitter en anglais dans le texte) nous trouvons notamment Delforges, très réputé pour cela et pour lequel j'ai vu passer le qualificatif de "publikator" sur apifera, ce qui est très évoquateur de son insatiable envie de mettre un nom sur tout ce qui a un poil de travers (l'augmentation du nombre d'espèces d'une version à l'autre de ses bouquins en devient risible, sans parler de certaines erreurs MO-NU-MEN-TA-LES)

Une explication comme ça, mieux vaut aligner une liste d'espèces différentes plutôt qu'une liste de sous-espèces quand on veut parler de biodiversité à des politiciens.

En bref, certaines personnes publiant le résultat de leurs recherches auraient plutôt tendance à décrire directement au rang spécifique en se disant que de toute façon chacun à sa définition de l'espèce alors au lieu de trancher, mieux vaut augmenter par ce stratagème la biodiversité d'une aire géographique.

Pour ces optimistes, il semble que dire qu'un milieu héberge une espèce rare aurait plus de chance d'arrêter un bulldozeur que s'il s'agissait seulement d'une sous-espèce.

Concernant la localisation de la station, pas de problème pour la retrouver, même sans GPS, j'ai pris des points de repères qui me permettront d'y retourner sans problème dans le futur, mais c'est quand même à plus de 200 km de chez moi...