Sardaigne 2016 (OMG) 2

(NB/ Nous allons essayer de faire passer aujourd'hui et demain les parties 2 et 3 de notre compte-rendu. Il nous semble plus simple de créer des sujets nouveau pour cela, on fera un PDF ou un autre fichier global ensuite. D'autant que le serveur n'accepte que 24 photos en une fois, ce qui nous oblige à fermer le post, puis l'éditer afin de le compléter...). Voici donc la partie 2.

2. Genres diverses (hors Ophrys et Orchis s.l.)

Sont concernés ici une douzaine de taxons et 5 ou 6 genres. Nous les illustrerons pas tous, certains étant déjà totalement en fruits (Gennaria diphylla), d’autres encore en boutons (Epipactis helleborine et E. microphylla) ou en rosette (Spiranthes spiralis). Et nous délaisserons ici quelques espèces bien communes chez nous (comme Listera ovata, Cephalanthera longifolia, ou C. damasonium par exemple).

Il reste cependant Dactylorhiza insularis (avec de riches stations par endroits) :







Limodorum trabutianum (début de floraison) :





Epipactis « tremolsii » (encore en boutons) :



et plusieurs Serapias dont S. parviflora :



S. lingua (très variable dans ses colorations) :





des hybrides entre ces deux derniers :




S. cordigera (et son hybride avec S. lingua, mais nous n’en avons pas mis de photo) :



et surtout S. nurrica, trouvé sur deux stations, en particulier sur celle où différentes formes ont été signalées (mais nous n’avons pas eu la curiosité de vérifier la présence ou non de callosités), y compris celle hypochrome :











Pour accompagner cette seconde partie, je vous propose de découvrir trois sites nuragiques parmi d’autres, un patrimoine sarde propice à des visites obligées.
D’abord celui du nuraghe Losa, dont la structure centrale à deux étages remonte au XVième siècle avant J.C. :





Ensuite celui de Su Nuraxi, incontournable (d’ailleurs le seul site de l’île inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco), composé d’une forteresse (un nuraghe entouré de quatre tours) et d’un village (près de 200 maisons circulaires dont il ne reste que la base). Pour profiter des lieux, il convient de venir tôt le matin pour la première visite guidée (qui est obligatoire), alors que seuls des lézards sont encore présents !:









Et enfin celui de Santa Cristina : ces vestiges des XVI-XIIIème siècles avant J.C. (un nuraghe et une vieille habitation en grosses pierres, assez basse, sans fenêtres… pas vraiment enviable) se situent juste à l’extérieur d’un pittoresque village du XIIIème siècle (petite église minimaliste et petites maisons à l’avenant tout autour d’une vaste place plus ou moins dallée) :

quelle belle série de serapias entre autres!!!!

Comme j'aimerais qu'il y ait des parties 4 5 6 etc ...

Vous suivre est un régal !

Annie a écrit:Vous suivre est un régal !

Je confirme ! à vous deux

Ah la dactylo insularis ! Pourtant on l'a cherchée autour de Laconi mais sans succès ; c'était où pour toi?
Et les nurrica on les a loupés eux-aussi ! Tu as d'ailleurs ceux de San Luri ?

On a été fasciné par les nurraghes : meme époque que la civilisation mycénienne : on peut y voir son influence dans la construction des tours. On voyageait deja en Méditerranée a cette époque!

Annie a écrit:Comme j'aimerait qu'il y ait des parties 4 5 6 etc ...

Vous suivre est un régal !

Oh que oui !!!!

(NB : tu n'es pas obligé de fermer le post pour rajouter 24 autres photos : juste une prévisualisation suffit)

Toujours aussi intéressant merci.

°

adrien a écrit:Ah la dactylo insularis ! Pourtant on l'a cherchée autour de Laconi mais sans succès ; c'était où pour toi?
Et les nurrica on les a loupés eux-aussi ! Tu as d'ailleurs ceux de San Luri ?

Bonsoir Adrien.

Pour S. nurrica, c'était surtout à San Luri. Mais nous en avions vu un autre fleuri (une fleur!) vers Santa Lucia (où nous avons aussi croisé Michèle et Alain Gévaudan, lesquels rentraient en France le soir... en ayant fait choux blancs la veille à San Luri... Comme quoi!).

Sinon, nous avions plusieurs stations de D. insularis (en particulier de Pierre-André Kuenzi). Mais celle visitée (avec d'autres petits spots en cours de route) venait de notre ami allemand Stefan Hertel, vers Pratobello:
40° 04'56.09  9°20'23.05
(Station riche, cf. une vue de biotope dans le CR 3)  

Olivier (et Martine)

Bizarre qu'on soit passé à côté à San Luri ... il faisait très chaud (30°) et j'avais du mal à progresser dans ces forets d'eucalyptus. Le sol était très sec. C'était pénible.

Station riche, cf. une vue de biotope dans le CR 3

Oui j'ai vu cette photo ; ça donne envie.