Andalousie et Algarve 2014. 3 Serapias

3) Les Serapias
S. parviflora (le seul taxon vu en Espagne), souvent pâle à lutescens en Algarve :



S. lingua :






S. strictiflora, qui peut former des populations très denses avec des milliers d’individus (à l’exception de sa plus grande robustesse, il ne nous semble guère différents du taxon que nous nommons ainsi dans le Var ; sa callosité est assez variable, parfois même composé de deux lamelles !) :













Probablement S. elsae, en tout début de floraison, et parfois considéré comme une variété du précédent (mais il est un peu plus tardif, avec des fleurs autogames plus claires - influencées par le parviflora lutescens? - et à l’épichile plus large) :











S. cordigera var. gentilii, au labelle plus petit, moins large et aux bords plus relevés que celui du type et parfois bordé d’un fin liseré blanc. (Le dernier est sans doute hybridé avec S. strictiflora) :





















Enfin, un petit raid plus au nord de l’Algarve, nous a aussi permis de voir les deux premiers  pieds en fleurs du rare S. perez-chiscanoi, si particulier par sa teinte (à Alvito, en Estrémadure) :









Quelques autres photos de monuments rencontrés ou visités :
La chapelle Sao Lourenço, vers Almancil (Portugal) dont l’intérieur est entièrement tapissée d’azulejos (photo interdite prise discrètement) :





Ardales, village andalou typique de ces contrées (plus ou moins rond avec des maisons blanches) et que surplombe une petite chapelle dans laquelle se trouvait un imposant bouquet d’O. papilionacea :





Les remparts des châteaux lusitaniens de Castro Verde et Mertola :





Lagos (Algarve) et ses célèbres chapelles (la plus importante, la chapelle Santo Antonio,
chef d'œuvre du baroque portugais, était malheureusement en restauration) :



Et Ronda (Andalousie) avec son vieux pont aèrien qui relie les deux parties de la ville :



(à suivre...)

Etonnant ce S. cordigera var. gentilii, avec des caractères qu'on dirait empruntés à S. nurrica (liseré blanc et bords relevés).
Et S. perez-chiscanoi   
Vivement la suite ophrysienne...

Magnifique Serapias perez-chiscanoi.

Chapitre 3 dégusté.     

Christophe

Merci pour ces photos. Je me rappelle que tu nous avais montré les strictiflora aux Mayons sous la pluie.
Le Perez chiscanoi est vraiment étonnant avec son mélange de jaune nervé de rouge.