glacier et lac du grand mean

Le Zanskar ; 3 600 m le point le plus bas ! Isolé 8 mois sur 12 ! Sacrée virée !
Les photos seront les bienvenues...
L’Himalaya et le Tibet, depuis longtemps j'en rêve !  
Hélas, les chinois l'ont sacrément dévoyé...
...Et pas mal perverti.

Si tu ne peux trouver le pavot bleu (Meconopsis betonicifolia) tu peux toujours aller voir chez gerbeaud.com :
Pavot bleu  

ClaudeVincent a écrit:Le Zanskar ; 3 600 m le point le plus bas ! Isolé 8 mois sur 12 ! Sacrée virée !
Les photos seront les bienvenues...
L’Himalaya et le Tibet, depuis longtemps j'en rêve !  
Hélas, les chinois l'ont sacrément dévoyé...
...Et pas mal perverti.

Heureusement, il n'y a pas de chinois au Zanskar.
Cette région se trouve en territoire indien.

Officiellement tu as raison ; le Laddakh (qui l'intégrait) avait été partagé entre la Chine, l'inde et le Pakistan. Ils ont eu de la chance...Et la visite du dalaï-lama.

gilles a écrit:

CP26 a écrit:Superbe !
Allez, c'est dit, l'an prochain, je passe l'Iseran depuis mon camp de base en Tarentaise et je vais voir A. erba rotta subsp erba rotta, que tu nous montres ici. Est-ce que tu connais A. erba rotta subsp moschata qui ne lui ressemble pas du tout  au niveau des feuilles ? Très belle aussi (https://ophrys.bbactif.com/t19111-quelques-jours-en-savoie-juillet-2016)
Une petite précision : Maintenant, Sedum anacampseros est devenu Hylotelephium anacampseros.
En ce qui concerne tes gouilles rouges, tu aurais du faire un affût et qui sait, un gypaète serait peut-être venu pour refaire son maquillage.
En attendant, que cela fait plaisir d'aller tutoyer les glaciers par procuration quand on est dans la Drôme où il fait trop chaud !

non je n'ai jamais vu ton erba rotta ??????????? l'avantage de la mienne c'est qu'elle se boit            


gilles

Pour revenir au sujet ...
Voilà la feuille de Achillea erba-rotta subsp moschata.
On la trouve en Tarentaise.
Je ne sais pas si elle est en Maurienne.

Très joli coin ! ah la Maurienne et la Tarentaise

à ma connaissance, les 3 achillées se consomment (avec modération) : A.erba-rotta aux feuilles dentées, A.moschata aux feuilles très découpées 1 fois divisées et A.atrata aux feuilles très découpées et 2 fois divisées (les 2 dernières étant rares, mieux vaux les laisser dans la nature   ).


Pour l'eau rouge c'est souvent bactérien ou algal (cf Chlamydomonas nivalis pour la "neige rouge" et Planktothrix rubescens = le sang des bourguignons pour les lacs tempérés froids).
Parfois c'est une combinaison chimie - bactérie : le fer ferreux des eaux souterraines passe en fer féérique ferrique (lapsus trouvé dans une copie d'étudiant   ) sous l'action de bactéries ferro-oxydantes qui forment des amas de bactéries et de rouille : très visible dans certains zones de résurgences en montagne.

CP26 a écrit:

gilles a écrit:

CP26 a écrit:Superbe !
Allez, c'est dit, l'an prochain, je passe l'Iseran depuis mon camp de base en Tarentaise et je vais voir A. erba rotta subsp erba rotta, que tu nous montres ici. Est-ce que tu connais A. erba rotta subsp moschata qui ne lui ressemble pas du tout  au niveau des feuilles ? Très belle aussi (https://ophrys.bbactif.com/t19111-quelques-jours-en-savoie-juillet-2016)
Une petite précision : Maintenant, Sedum anacampseros est devenu Hylotelephium anacampseros.
En ce qui concerne tes gouilles rouges, tu aurais du faire un affût et qui sait, un gypaète serait peut-être venu pour refaire son maquillage.
En attendant, que cela fait plaisir d'aller tutoyer les glaciers par procuration quand on est dans la Drôme où il fait trop chaud !

non je n'ai jamais vu ton erba rotta ??????????? l'avantage de la mienne c'est qu'elle se boit            


gilles

Pour revenir au sujet ...
Voilà la feuille de Achillea erba-rotta subsp moschata.


On la trouve en Tarentaise.
Je ne sais pas si elle est en Maurienne.

Alain a écrit:Très joli coin ! ah la Maurienne et la Tarentaise

à ma connaissance, les 3 achillées se consomment (avec modération) : A.erba-rotta aux feuilles dentées, A.moschata aux feuilles très découpées 1 fois divisées et A.atrata aux feuilles très découpées et 2 fois divisées (les 2 dernières étant rares, mieux vaux les laisser dans la nature   ).


Pour l'eau rouge c'est souvent bactérien ou algal (cf Chlamydomonas nivalis pour la "neige rouge" et Planktothrix rubescens = le sang des bourguignons pour les lacs tempérés froids).
Parfois c'est une combinaison chimie - bactérie : le fer ferreux des eaux souterraines passe en fer féérique ferrique (lapsus trouvé dans une copie d'étudiant   ) sous l'action de bactéries ferro-oxydantes qui forment des amas de bactéries et de rouille : très visible dans certains zones de résurgences en montagne.

merci pour les info

je vais regarder sur mes prochaines rando si je vois atrata et moschata  mais aucun soucis pour la cueillette  
ça ne vaut pas le genepi      


gilles

Alain a écrit:Pour l'eau rouge c'est souvent bactérien ou algal (cf Chlamydomonas nivalis pour la "neige rouge" et Planktothrix rubescens = le sang des bourguignons pour les lacs tempérés froids).
Parfois c'est une combinaison chimie - bactérie : le fer ferreux des eaux souterraines passe en fer féérique ferrique (lapsus trouvé dans une copie d'étudiant   ) sous l'action de bactéries ferro-oxydantes qui forment des amas de bactéries et de rouille : très visible dans certains zones de résurgences en montagne.

Merci Alain, l'eau rouge que je connais à Val d'Isère provient bien d'une résurgence .

Fort sympathique tout ça Gilles !

Beau reportage Gilles, ça fait longtemps aussi que je ne suis pas allé dans ce coin...

 Gilles! et merci de nous avoir réservé quelques bouteilles: