Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
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- Olivier GERBAUDOrchid expert
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Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Sam 26 Juil 2008 - 23:32
Voici un petit reportage sur une brève escapade en Scandinavie centrale, mi-juillet 2008
Je la propose en deux parties, et les photos proviennent autant de Martine (surtout les paysages) que de moi-même.
Il n’y a probablement pas plus d’une vingtaine d’orchidées à découvrir là-bas à cette époque (et je suis optimiste) ; presque toutes existent d ‘ailleurs chez nous. Donc pas beaucoup de surprise pour un circuit quasi carré (côtés d’environ 300 km à vol d’oiseau), à cheval sur la Norvège et la Suède.
Le projet est d’ailleurs de rencontrer d’abord les gymnadenia s.l. de cette contrée.
Départ de Lyon le 10 juillet, pour Trondheim, au centre et sur la côte ouest de la Norvège, avec des escales à Munich puis Oslo. Nous décidons de poursuivre notre programme : récupérer le véhicule loué à Trondheim pour gagner Östersund en Suède où nous avons réservé notre première nuit et où nous avons rendez-vous le lendemain matin avec Bergt Peterson pour gagner une station de Gymnadenia (Nigritella) nigra s.s. (car nous sommes cependant en chemises, avec nos seuls appareils photos, les bagages étant, parait-il, encore en Allemagne…).
(B. Peterson est un naturaliste employé par la province du Jämtland, spécialiste de la nigritelle recherchée, emblème d’ailleurs de cette région de Suède : elle figure même souvent en en-tête des avis de décès dans les journaux !)
Ce premier transfert nous permet de croiser nos premières orchidées (D. maculata, voire D. fuchsii et D. lapponica, en bord de route, puis, près du but, une dizaine de G. nigra). Et aussi, c’est vraiment notre jour !, de croiser un véhicule qui propulse une pierre sur notre pare-brise, lequel finira par se fendre en deux dans la nuit.
Östersund est centré, en Suède, sur les rares populations de N. nigra (qui débordent là un peu sur la Norvège ; sinon ce taxon n’est connu aussi que d’une petite zone beaucoup plus au nord de la Norvège).
Dans cette région, la Suède est plutôt un amalgame de zones boisées et de lacs avec des maisons en bois aux coloris typiques :
N. nigra se rencontre (là où nous l’avons vu) dans des prairies fraîches vers 400 m d’altitude (biotopes menacés par le pâturage et l’urbanisation), voire vers 700 m en dans bordures +/- marécageuses de rus.
Biotope et photos du taxon :
J’ai été surpris par ces plantes (rares : nous n’en avons pas vu plus de trente, déjà bien avancées ; les stations d’altitude sont plus riches a priori). Elles sont moins rouges que nos austriaca, parfois vraiment ovoïdes (mais en fin de floraison ?) ; c’est surtout la grande taille du labelle qui les caractérisent (et là aussi le peu de fleurs comptées sur l’axe de l’inflorescence).
C’est aussi l’occasion de découvrir deux variétés très précoces et locales de Gentianella (les types ne fleurissent qu’à l’automne) :
G. amarella var. lingulata (peu rameuse, et aux feuilles de la rosette basale arrondies) :
,
G. campestris var. suecica (également peu rameuse, aux feuilles très larges à la base, …) :
,
Ou encore (pour la flore générale, sans doute un trésor pour les gens avertis), Aconitum lycoctonium subsp. septentrionale, qui peut atteindre 2 mètres de haut !
Les jours suivant se passeront plus au nord à Tärnaby, station de ski qui a formé I. Stenmark ou A. Pärson : nous y rejoignons Stefan Ericsson (de l’université d’Umeä, sur la côte est de la Suède, à l’origine aussi de la planification de notre périple) et Jonas Grahn (jeune administrateur de l’organisme gérant les réserves naturelles du pays, et responsable du travail que nous devons effectué) ; ces deux amis ont réussi à récolté via la S.A.S. nos deux valises en moins de 48 h., l’une à Umeä , l’autre à Hemavan, soit à environ, respectivement, 320 et 480 km de Trondheim (et pas dans le même pays) !
C’est là que nous attendent deux jours de prospection pour G. runei, en hélicoptère.
Mais, pour cette première partie, on se contentera du premier jour.
Du ciel, la vue est fantastique, et permet mieux de cerner, plutôt que du bord de la route, la mosaïque du paysage :
Des zones boisées, des lacs partout, et de larges zones humides à marécageuses :
Cette station (la seconde en importance des 5 connues pour G. runei), est en bordure d’un (tout) petit ruisseau : les plantes se trouvent sur la zone rase et herbeuse faisant transition entre le ruisseau et les formations à myrtilles et rhododendrons :
C’est aussi le royaume des moustiques (voir le pantalon de Stefan) ; autant se protéger (inimaginable : c’est pire que ce qu’on le peut craindre !):
Voici cependant la récompense :
Ce taxon a une origine hybride entre G. nigra (absent de cette région, mais dont il a acquis l’apomixie) et G. conopsea (var. borealis ?) ; il aurait 60 chromosomes dont 40 du premier et vingt du second.
D’où sa couleur (assez proche d’un hybride Gymnadenia conopsea x G. rhellicani), un éperon court, mais cependant un peu incurvé (le hasard fait que ma photo montre une fleur « lusique » avec deux éperons), et un dos du labelle assez large, guère ensellé :
(fin de la première et plus importante partie ; à suivre...).
Bonne nuit à tous,
Olivier.
Je la propose en deux parties, et les photos proviennent autant de Martine (surtout les paysages) que de moi-même.
Il n’y a probablement pas plus d’une vingtaine d’orchidées à découvrir là-bas à cette époque (et je suis optimiste) ; presque toutes existent d ‘ailleurs chez nous. Donc pas beaucoup de surprise pour un circuit quasi carré (côtés d’environ 300 km à vol d’oiseau), à cheval sur la Norvège et la Suède.
Le projet est d’ailleurs de rencontrer d’abord les gymnadenia s.l. de cette contrée.
Départ de Lyon le 10 juillet, pour Trondheim, au centre et sur la côte ouest de la Norvège, avec des escales à Munich puis Oslo. Nous décidons de poursuivre notre programme : récupérer le véhicule loué à Trondheim pour gagner Östersund en Suède où nous avons réservé notre première nuit et où nous avons rendez-vous le lendemain matin avec Bergt Peterson pour gagner une station de Gymnadenia (Nigritella) nigra s.s. (car nous sommes cependant en chemises, avec nos seuls appareils photos, les bagages étant, parait-il, encore en Allemagne…).
(B. Peterson est un naturaliste employé par la province du Jämtland, spécialiste de la nigritelle recherchée, emblème d’ailleurs de cette région de Suède : elle figure même souvent en en-tête des avis de décès dans les journaux !)
Ce premier transfert nous permet de croiser nos premières orchidées (D. maculata, voire D. fuchsii et D. lapponica, en bord de route, puis, près du but, une dizaine de G. nigra). Et aussi, c’est vraiment notre jour !, de croiser un véhicule qui propulse une pierre sur notre pare-brise, lequel finira par se fendre en deux dans la nuit.
Östersund est centré, en Suède, sur les rares populations de N. nigra (qui débordent là un peu sur la Norvège ; sinon ce taxon n’est connu aussi que d’une petite zone beaucoup plus au nord de la Norvège).
Dans cette région, la Suède est plutôt un amalgame de zones boisées et de lacs avec des maisons en bois aux coloris typiques :
N. nigra se rencontre (là où nous l’avons vu) dans des prairies fraîches vers 400 m d’altitude (biotopes menacés par le pâturage et l’urbanisation), voire vers 700 m en dans bordures +/- marécageuses de rus.
Biotope et photos du taxon :
J’ai été surpris par ces plantes (rares : nous n’en avons pas vu plus de trente, déjà bien avancées ; les stations d’altitude sont plus riches a priori). Elles sont moins rouges que nos austriaca, parfois vraiment ovoïdes (mais en fin de floraison ?) ; c’est surtout la grande taille du labelle qui les caractérisent (et là aussi le peu de fleurs comptées sur l’axe de l’inflorescence).
C’est aussi l’occasion de découvrir deux variétés très précoces et locales de Gentianella (les types ne fleurissent qu’à l’automne) :
G. amarella var. lingulata (peu rameuse, et aux feuilles de la rosette basale arrondies) :
,
G. campestris var. suecica (également peu rameuse, aux feuilles très larges à la base, …) :
,
Ou encore (pour la flore générale, sans doute un trésor pour les gens avertis), Aconitum lycoctonium subsp. septentrionale, qui peut atteindre 2 mètres de haut !
Les jours suivant se passeront plus au nord à Tärnaby, station de ski qui a formé I. Stenmark ou A. Pärson : nous y rejoignons Stefan Ericsson (de l’université d’Umeä, sur la côte est de la Suède, à l’origine aussi de la planification de notre périple) et Jonas Grahn (jeune administrateur de l’organisme gérant les réserves naturelles du pays, et responsable du travail que nous devons effectué) ; ces deux amis ont réussi à récolté via la S.A.S. nos deux valises en moins de 48 h., l’une à Umeä , l’autre à Hemavan, soit à environ, respectivement, 320 et 480 km de Trondheim (et pas dans le même pays) !
C’est là que nous attendent deux jours de prospection pour G. runei, en hélicoptère.
Mais, pour cette première partie, on se contentera du premier jour.
Du ciel, la vue est fantastique, et permet mieux de cerner, plutôt que du bord de la route, la mosaïque du paysage :
Des zones boisées, des lacs partout, et de larges zones humides à marécageuses :
Cette station (la seconde en importance des 5 connues pour G. runei), est en bordure d’un (tout) petit ruisseau : les plantes se trouvent sur la zone rase et herbeuse faisant transition entre le ruisseau et les formations à myrtilles et rhododendrons :
C’est aussi le royaume des moustiques (voir le pantalon de Stefan) ; autant se protéger (inimaginable : c’est pire que ce qu’on le peut craindre !):
Voici cependant la récompense :
Ce taxon a une origine hybride entre G. nigra (absent de cette région, mais dont il a acquis l’apomixie) et G. conopsea (var. borealis ?) ; il aurait 60 chromosomes dont 40 du premier et vingt du second.
D’où sa couleur (assez proche d’un hybride Gymnadenia conopsea x G. rhellicani), un éperon court, mais cependant un peu incurvé (le hasard fait que ma photo montre une fleur « lusique » avec deux éperons), et un dos du labelle assez large, guère ensellé :
(fin de la première et plus importante partie ; à suivre...).
Bonne nuit à tous,
Olivier.
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Sam 26 Juil 2008 - 23:45
Nicolas
- Christophe BoillatOrchid expert
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Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 0:02
Félicitations Je me réjouis de voir la suite.
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 7:32
- Annie
- Nb messages : 8460
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Inscription : 10/06/2007
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 9:42
Merci à Martine et Olivier pour ce voyage "dépaysant" dont j'attends la suite avec impatience.
- jft2607Admin
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Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 9:56
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 11:50
Super reportage
vous n'avez pas vu de plathantères spécifiques à l'europe du nord ?
vous n'avez pas vu de plathantères spécifiques à l'europe du nord ?
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 12:15
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 18:48
geo, je crois bien que les moustiques étaient prévus au programme
Olivier, super reportage et photos
je ne suis toujours pas rassasié de nigritelles!!!
Olivier, super reportage et photos
je ne suis toujours pas rassasié de nigritelles!!!
- Olivier GERBAUDOrchid expert
- Nb messages : 6023
Localisation : Allevard (38)
Inscription : 07/06/2006
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 20:49
Merci à tous, je continue ici, et je pense que nos admins seront faire un sujet plus homogène... en combinant les deux spots?
C’est reparti !
Seconde journée en hélicoptère, du moins pour la dépose du matin : cette station, locus classicus, est assez peu lointaine du monde des bipèdes (nous n’en avons vu aucun sur les stations de ces deux jours !), pour pouvoir (économies) rentrer à pied (j’en reparle plus loin).
Le biotope est ici plus classique, vers 780 en moyenne d’altitude, donc des prairies alpines pour cette latitude.
Biotope ( la première photo vue de l’hélico, la seconde avec un fond sur les plus hautes montagnes de Norvège)
Et bien sûr, toujours le trésor recherché (G. runei vu par Martine) :
Mais aussi un taxon vraiment remarquable, Pseudorchis (ou G.) straminea,
(taxon plus laxiflore, à grandes fleurs, jaunâtres, avec des lobes du labelle de même longueur, et des feuilles à plus grande largeur médiane), ou encore G. conopsea, C. viride, D. maculata :
Le retour s’est fait par les côtes norvégiennes, en suivant, entre les îles ou les presqu’îles, via aussi les ferries, les bras de mer ou les fjords (pas vraiment spectaculaires à cette latitude, et très variables – déprimant ou enchantant suivant les caprices de la météo) :
Sur les côtes de la Norvège, les gentianella arcto-boréales (G. detonsa ou G. aurea) étaient encore absentes: ; sur les pannes, D. lapponica, son hybride avec G. conopsea (dans une zone boisée proche), ou P. albida (var. robusta, mais pas convaincu ?), furent pourtant observés, ainsi que, par Martine, une drosera ayant tendance à s’enrouler :
Et, pour finir, deux aspects de Trondheim,
Son imposante cathédrale, et un ancien pont en bois jouxtant de vieux entrepôts (n’oublions pas que ce port reste la capitale historique de la Norvège).
Un mot cependant sur notre « travail » !
Notre objectif était d’une part de recenser les plantes présentes, d’autre part d’évaluer à long terme, sur quelques carrés 10 x 10 mètres (soit environ 50 plantes), la dynamique des populations (chaque plante est numérotée et localisée par GPS, pour une étude sur plusieurs années... Je ne promets rien , mais on peut éventuellement proposer sa bonne volonté à nos hôtes!
[size=12](Sur la photo, on remarque que sur cette montagne, C. trifida pousse tranquillement comme une autre plante !)l
Pour le recensement, 5 stations étaient alors connues (dont deux fragiles, avec une poignée de plantes, et la troisième probablement disparue).
Sur la première, plus de 970 plantes furent trouvées ; une prospection en fin de journée, nous permit de trouver à 2 km presque cent pieds ; 6ième station ou prolongement de celle du jour ?, On ne sait pas encore. Sur ce site (assez confidentiel), selon Stefan, seuls cinq (vrais) botanistes nous ont précédés, et peut-être autant « d’amateurs ». Aucune route, mais aussi aucune piste ne dessert le lieu (8 km environ du premier hameau). Sans hélico, et sauf à bivouaquer et nourrir les moustiques, l’approche est donc assez héroïque.
Sur le second, plus prospecté (il n’y a pas plus de chemins, mais une piste passe au bas de la montagne : il convient de monter à travers la forêt pour accéder au site ( 200 - ?- mètres de dénivelé), en trouvant le bon direct (forêt parfois trop dense ou sol vraiment galère avec des tapis de rhododendrons, etc…). (Mais les moustiques sont bien sûr plus rares).
Sur ce site (environ 4 km de long, et une largeur incertaine correspondant à un dénivelé de 200 m au plus, nous avons compté 3000 plantes et estimé la population à 5000 plantes (un record !). Pour des raisons budgétaires, nous sommes rentré à pied (sous la pluie) de ce second site).
.
C’est reparti !
Seconde journée en hélicoptère, du moins pour la dépose du matin : cette station, locus classicus, est assez peu lointaine du monde des bipèdes (nous n’en avons vu aucun sur les stations de ces deux jours !), pour pouvoir (économies) rentrer à pied (j’en reparle plus loin).
Le biotope est ici plus classique, vers 780 en moyenne d’altitude, donc des prairies alpines pour cette latitude.
Biotope ( la première photo vue de l’hélico, la seconde avec un fond sur les plus hautes montagnes de Norvège)
Et bien sûr, toujours le trésor recherché (G. runei vu par Martine) :
Mais aussi un taxon vraiment remarquable, Pseudorchis (ou G.) straminea,
(taxon plus laxiflore, à grandes fleurs, jaunâtres, avec des lobes du labelle de même longueur, et des feuilles à plus grande largeur médiane), ou encore G. conopsea, C. viride, D. maculata :
Le retour s’est fait par les côtes norvégiennes, en suivant, entre les îles ou les presqu’îles, via aussi les ferries, les bras de mer ou les fjords (pas vraiment spectaculaires à cette latitude, et très variables – déprimant ou enchantant suivant les caprices de la météo) :
Sur les côtes de la Norvège, les gentianella arcto-boréales (G. detonsa ou G. aurea) étaient encore absentes: ; sur les pannes, D. lapponica, son hybride avec G. conopsea (dans une zone boisée proche), ou P. albida (var. robusta, mais pas convaincu ?), furent pourtant observés, ainsi que, par Martine, une drosera ayant tendance à s’enrouler :
Et, pour finir, deux aspects de Trondheim,
Son imposante cathédrale, et un ancien pont en bois jouxtant de vieux entrepôts (n’oublions pas que ce port reste la capitale historique de la Norvège).
Un mot cependant sur notre « travail » !
Notre objectif était d’une part de recenser les plantes présentes, d’autre part d’évaluer à long terme, sur quelques carrés 10 x 10 mètres (soit environ 50 plantes), la dynamique des populations (chaque plante est numérotée et localisée par GPS, pour une étude sur plusieurs années... Je ne promets rien , mais on peut éventuellement proposer sa bonne volonté à nos hôtes!
[size=12](Sur la photo, on remarque que sur cette montagne, C. trifida pousse tranquillement comme une autre plante !)l
Pour le recensement, 5 stations étaient alors connues (dont deux fragiles, avec une poignée de plantes, et la troisième probablement disparue).
Sur la première, plus de 970 plantes furent trouvées ; une prospection en fin de journée, nous permit de trouver à 2 km presque cent pieds ; 6ième station ou prolongement de celle du jour ?, On ne sait pas encore. Sur ce site (assez confidentiel), selon Stefan, seuls cinq (vrais) botanistes nous ont précédés, et peut-être autant « d’amateurs ». Aucune route, mais aussi aucune piste ne dessert le lieu (8 km environ du premier hameau). Sans hélico, et sauf à bivouaquer et nourrir les moustiques, l’approche est donc assez héroïque.
Sur le second, plus prospecté (il n’y a pas plus de chemins, mais une piste passe au bas de la montagne : il convient de monter à travers la forêt pour accéder au site ( 200 - ?- mètres de dénivelé), en trouvant le bon direct (forêt parfois trop dense ou sol vraiment galère avec des tapis de rhododendrons, etc…). (Mais les moustiques sont bien sûr plus rares).
Sur ce site (environ 4 km de long, et une largeur incertaine correspondant à un dénivelé de 200 m au plus, nous avons compté 3000 plantes et estimé la population à 5000 plantes (un record !). Pour des raisons budgétaires, nous sommes rentré à pied (sous la pluie) de ce second site).
.
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 21:39
Merci Olivier pour ce reportage complet, et ces belles images d'un pays qui fit rêver pas mal d'ornitho. D'ailleurs, avez-vous rencontré un peu de faune hormis les moustiques ?
- jft2607Admin
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Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 27 Juil 2008 - 22:16
- Olivier GERBAUDOrchid expert
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Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Lun 28 Juil 2008 - 12:32
Malheureusement, Olivier (T), pour les animaux, nous n'avons
pas eu trop de chance; on nous avais quasi promis des rennes sur les deux stations à G. runei (sur lesquelles Martine a cependant trouvé de beaux trophés), mais nous avons dû nous contenter de ceux-ci :
Mais il y a eu aussi un renard et des grenouilles...
Pour l'ornitho, outre ce gros volatile :
on a rencontré par deux fois des colonies de grands oiseaux style "cigogne" (tu as peut-être une idée? ), mais à pelage plutôt brun (et le temps de stopper l'auto pour une photo, ils étaient partis...).
Olivier.
pas eu trop de chance; on nous avais quasi promis des rennes sur les deux stations à G. runei (sur lesquelles Martine a cependant trouvé de beaux trophés), mais nous avons dû nous contenter de ceux-ci :
Mais il y a eu aussi un renard et des grenouilles...
Pour l'ornitho, outre ce gros volatile :
on a rencontré par deux fois des colonies de grands oiseaux style "cigogne" (tu as peut-être une idée? ), mais à pelage plutôt brun (et le temps de stopper l'auto pour une photo, ils étaient partis...).
Olivier.
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Mar 29 Juil 2008 - 20:34
Ca existe les Platanthères du Nord ?
Edit : comme faut pas mourir idiot le résultat de ma recherche donne P. oligantha mais en Laponie seulement
Comme je ne veux vraiment pas mourir idiot c'est quoi la différence entre la lapponie et la scandinavie ?????
Tu veux dire, Philippe, qu'Olivier n'étais pas si haut en latitude ???
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Ven 1 Aoû 2008 - 8:35
et pour ce reportage très intéressant, Olivier.
Cela nous tenterait, mais les moustiques.... Pourtant nous avons déjà le "flynet" comme celui que vous portez (utilisé en Australie dans le désert central mais ... contre les mouches).
Cela nous tenterait, mais les moustiques.... Pourtant nous avons déjà le "flynet" comme celui que vous portez (utilisé en Australie dans le désert central mais ... contre les mouches).
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Le coeur de l'Homme éloigné de la Nature devient dur. (paroles d'un vieux chef Sioux)
www.chrisdef.fr
- Ex admin
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Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Lun 4 Aoû 2008 - 10:29
Très intéressant ce résumé, Olivier, complètement Gymnadénia ...
que d'aventures durant cette grande aventure , mais apparemment vous êtes toujours " retombés" sur vos pieds... d'orchidées , bien sûr .
à Martine ausi, pour ses belles photos de paysages ( et en parallèle : un petit clin d'oeil pour toutes les femmes d'orchidophiles acharnés et qui travaillent dans l'ombre du forum )
:bravo2: !
que d'aventures durant cette grande aventure , mais apparemment vous êtes toujours " retombés" sur vos pieds... d'orchidées , bien sûr .
à Martine ausi, pour ses belles photos de paysages ( et en parallèle : un petit clin d'oeil pour toutes les femmes d'orchidophiles acharnés et qui travaillent dans l'ombre du forum )
:bravo2: !
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- InvitéInvité
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Mar 5 Aoû 2008 - 9:24
Merci à Olivier et Martine pour ce tres beau reportage ! Quel beau voyage... les paysages sont superbes !
- Florence
- Nb messages : 2653
Localisation : Le Bourget-du-Lac
Inscription : 19/07/2007
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Jeu 21 Aoû 2008 - 13:58
- Olivier GERBAUDOrchid expert
- Nb messages : 6023
Localisation : Allevard (38)
Inscription : 07/06/2006
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 12 Avr 2009 - 20:34
Bonsoir à tous,
je souhaite proposer aux ophrysiens un accès direct à un autre article consacré à la Scandinavie,
mais plus court que celui paru dans L'Orchidophile, moins technique, toujours en couleurs (mais avec des photos différentes), et surtout plus confidentiel car publié dans le bulletin de notre groupement.
Voici des liens directs (texteet photos/planche photos),
avec l'aide de Philippe que je remercie en passant:
http://sfo.rhonealpes.free.fr/bulletin4fg4g45g85d1c5/page_38_44.pdf
et:
http://sfo.rhonealpes.free.fr/bulletin4fg4g45g85d1c5/page_45.pdf
Bonne lecture à tous,
Olivier (et Martine)
je souhaite proposer aux ophrysiens un accès direct à un autre article consacré à la Scandinavie,
mais plus court que celui paru dans L'Orchidophile, moins technique, toujours en couleurs (mais avec des photos différentes), et surtout plus confidentiel car publié dans le bulletin de notre groupement.
Voici des liens directs (texteet photos/planche photos),
avec l'aide de Philippe que je remercie en passant:
http://sfo.rhonealpes.free.fr/bulletin4fg4g45g85d1c5/page_38_44.pdf
et:
http://sfo.rhonealpes.free.fr/bulletin4fg4g45g85d1c5/page_45.pdf
Bonne lecture à tous,
Olivier (et Martine)
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 12 Avr 2009 - 20:39
Je vois que tu as retrouvé le sujet.
Ne penses-tu pas qu'on pourrait le déplacer ici :
https://ophrys.bbactif.com/de-gibraltar-au-maroc-en-passant-par-le-cap-nord-et-beyrouth-f32/
Ce serait plus facile pour la recherche
Ne penses-tu pas qu'on pourrait le déplacer ici :
https://ophrys.bbactif.com/de-gibraltar-au-maroc-en-passant-par-le-cap-nord-et-beyrouth-f32/
Ce serait plus facile pour la recherche
- Olivier GERBAUDOrchid expert
- Nb messages : 6023
Localisation : Allevard (38)
Inscription : 07/06/2006
Re: Gymnadenia s.l. en Scandinavie, juillet 2008
Dim 12 Avr 2009 - 21:27
Bien sûr Philippe;
j'ai totalement confiance en les admins de ce forum:
encore merci à eux d'ailleurs (Philippe, Valérie, Claude, Géo, et ceux que j'oublie): tout ce que je poste sur ce forum est "free" (utilisable, modulable, transférable, etc... par qui le souhaite).
Aux Enfers tout brûlera, et au Paradis j'aurai mieux.
Amicalement,
Olivier.
j'ai totalement confiance en les admins de ce forum:
encore merci à eux d'ailleurs (Philippe, Valérie, Claude, Géo, et ceux que j'oublie): tout ce que je poste sur ce forum est "free" (utilisable, modulable, transférable, etc... par qui le souhaite).
Aux Enfers tout brûlera, et au Paradis j'aurai mieux.
Amicalement,
Olivier.
Permission de ce forum:
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